Le Parcours Aristote est une méthode puissante de connaissance de soi, de transformation, par la réalisation de nos potentiels uniques pour une relation apaisée et consciente à nous-mêmes, aux autres et au monde. Ceci, notamment, grâce au travail approfondi de découverte de nos Personnages-TalentsÒ. Or, le Yoga nous invite aussi, par la pratique, à la découverte de soi (Soi), à l’observation de nos mécanismes mentaux, il nous permet de mieux nous connaître grâce à l’introspection permanente, et à prendre conscience que nous sommes en réalité bien plus que cet ego (utile néanmoins) auquel nous nous identifions souvent. De même, un des principes de la méthode Aristote est la notion de Flow : cet état décrit par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, chantre de la Psychologie Positive comme « l’expérience d’absorption totale au point de perdre la conscience de soi-même en poursuivant activement un objectif qui a du sens et qui est (suffisamment) difficile ». Dans l’accompagnement Aristote, nous allons chercher les forces/talents d’une personne, au travers, notamment, des situations vécues de flow, mais aussi nous allons chercher à cultiver cet état le plus souvent possible. De même, la finalité du Yoga selon Patanjali est l’atteinte du Samadhi, que l’on peut traduire aussi par « union, entier, absorption intense ». Il s’agit de ne faire qu’un avec la Vie. Un état où notre conscience occupe le même espace-temps que l’objet de notre concentration. Certes, le Samadhi, but ultime du yoga, ne s’atteint pas aussi facilement que les situations de flow dont je parlais plus haut, il est le résultat de longue, très longue pratique du Yoga dans tous ces aspects, et certainement que bien peu de pratiquants de nos jours arrivent à l’atteindre. Néanmoins, nous pouvons penser que lorsque nous vivons des situations de flow, nous nous en approchons un peu… 2 autres principes de l’accompagnement Aristote rejoignent il me semble une notion que l’on retrouve dans le Yoga, et notamment à la lecture de la Bhagavad Gîtâ (un des textes clé du Yoga) : Le principe de singularité de la méthode Aristote, qui vise à révéler ce qu’il y a d’original et d’unique en chaque personne, et le principe de responsabilité, qui invite chacun.e à assumer la responsabilité de ses talents et à prendre conscience du caractère irremplaçable et unique de sa contribution au monde. Or dans la Bhagavad Gîtâ, Krishna mentionne cette idée de Svadharma, qui évoque la nécessité pour chacun de réaliser l’activité qui est conforme à sa nature. Chacun a ainsi un rôle précis à jouer, pour que le Dharma, la loi qui régit toute chose dans l’Univers, soit respecté. Colette Poggi dans son magnifique ouvrage « La Bhagavad Gîtâ ou l’art d’agir » présente la notion de Svadharma (son Dharma propre) comme l’art de « jouer son rôle dans le monde de manière juste et créative » et nous invite à « devenir, par participation consciente, co-artisan de l’harmonie créatrice universelle ». Tout ce à quoi vise le parcours Arisote ! Ces prises de conscience des liens entre ces deux approches qui me portent et que j’aime transmettre dans mes accompagnements sont une telle joie pour moi, que j’avais vraiment envie de vous partager ici quelques une des (nombreuses) réflexions qui me viennent en reliant ces deux approches.
Merci pour votre lecture,
Et merveilleuse journée,
Marie-Hélène

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